Doit-on faire, ENCORE en 2025, des temps d’arrêt concernant les plantes que l’on prend?
J'ai appris, lorsque je me suis formée en herboristerie, de ne pas prendre les plantes tous les jours, lors d’un « traitement ».
Par exemple, si j'avais plusieurs plantes à prendre, je pouvais les prendre du lundi au vendredi ou 3 semaines par mois, afin de laisser au corps des temps de pause sans « actions spécifiques » de la part des plantes.
Est-ce toujours valable?
Je ne crois pas. Et ce, pour plusieurs raisons. En fait, hormis les plantes de premiers soins, les plantes en général ne se prennent plus en termes de « temps ».
Premièrement, le rythme de vie a changé. Pour certaines personnes, ce rythme est encore effréné, alors que pour plusieurs jeunes (et adultes), un « slow life » est amorcé.
Deuxièmement, le stress se ressent dans toutes les sphères de notre société, même si les outils de gestion de stress n’ont jamais été aussi nombreux. Nos systèmes nerveux sont effrités, usés; sur la corde raide et notre capacité d’adaptation aux changements est moins rapide que les changements en eux-mêmes. Certains signes de ce décalage sont bien présents en société : exaspération, indifférence, colère, sentiment d’impuissance, etc.
Troisièmement, notre cerveau est bombardé d’informations, et les plantes sont, elles aussi, porteuses de « messages » pour le corps. Lorsque l’on prend de l’échinacée ou de l’hydraste par exemple, la plante envoie un message clair au corps : GO! Je viens t’aider à lutter contre les microbes alors, go on s’en occupe, maintenant! Il peut se produire une surcharge d’informations si on ne fait que suivre la« posologie ».
Quatrièmement, il n’y a jamais eu autant de suppléments vendus qu’actuellement, ni de prise de médicaments en aussi grande quantité, et ce, de façon quotidienne.
Tout ça fait en sorte que ce n’est plus le TEMPS qui est important, mais le combien et le comment et le pourquoi.
Oui, c’est toujours vrai que les plantes d’intervention comme l’hydraste ou l’échinacée doivent être prises sur de courtes périodes. Vous l’aurez compris, elles peuvent épuiser le corps, à force de crier GO! C’est également vrai que les plantes qui visent un traitement intensif doivent être révisées régulièrement.
Le mot d’ordre est L’ÉCOUTE de soi. Certaines personnes peuvent prendre des doses de cheval, alors que d’autres doivent appliquer les teintures à raison de quelques gouttes sur le poignet!!! Même pas en interne (c’est trop puissant pour elles).
Le schisandra te fait du bien? Prends-en jusqu’à ce que ton cerveau oublie de le prendre.
Cependant, il faut aussi avoir de la logique. Si une personne a une problématique d’inflammation (eczéma par exemple) ou de sécheresse (constipation) et prend du chaï (breuvage réchauffant aux épices dites « chaudes » : cannelle, gingembre, girofle, cardamome, muscade, etc.), cela risque d’aggraver la situation. Ou si une personne a de la difficulté à dormir et qu’elle prend du romarin ou du thym le soir, ça ne va pas le faire. Etc. Ici, les conseils d’une herboriste thérapeute sont essentiels pour s’assurer de ne pas aggraver la situation. Je suis disponible et cela me fait plaisir de répondre gratuitement si la ou les questions sont simples et précises. Vous n’avez qu’à me texter. 819 640-0674. Si cela demande une investigation plus poussée de ma part (interactions médicamenteuses, liste de suppléments, recherche sur des produits de santé, etc.), je vous inviterai simplement à prendre une consultation éclaire (30 minutes) avec moi.
Mais ne rester pas dans le doute.
Alors OUBLIEZ LES TEMPS DE PAUSE. OFFREZ-VOUS DES MOMENTS D’ÉCOUTE de soi
Voici un lien https://chantalparentherboriste.com/sante pour saisir les signes physiques qui peuvent apparaître lorsqu’une plante, un aliment ou un produit de santé naturel ne vous convient pas.